Nikolski
De la migration des âmes humaines. Trois personnages, trois lieux de naissance qu’ils quittent. Direction la grande ville de Montréal, l’île où tant de destins prennent leur envol, ou s’échouent, tout bonnement, parce que c’est comme ça, la vie.
Leurs amours se tordent, leurs mains saisissent des souvenirs de famille alambiqués. Et ils boivent du thé, les heureux lurons !
Quel bonheur que ces scènes pluvieuses, que ces paysages de tous les jours et de tous les temps. Il y a des poissons, des livres, des rayons de soleil d’Amérique latine et des effluves de rhum…
Nicolas Dickner, encensé par cette nébuleuse critique qui fait bon chic bon genre dans l’esprit de tout un chacun, assiégé de pirx et de mentions honorables, est un excellent écrivain qui a commit un autre roman, Tarmac, et un recueil de chroniques, Le romancier portatif.