Allah n’est pas obligé

 

Un roman imposé à l’école. Rarement ais-je appréciée les lectures imposées, si je les lisais jamais. Le titre de celui-là, puis l’histoire hors de mes yeux, mes oreilles et mes doigts, loin dans cette Afrique contemporaine imbibée de ce côté-ci du miroir de clichés coloniales débiles, s’est imprégnée dans mon souvenir.

Alors, je me souviens du poids d’une Kalachnikov en bandoulière sur l’épaule d’un orphelin de 12 ans, recruté par une bande de pillards. Il a tué pas mal de gens, beaucoup de ses amis enfants-soldats sont morts, raconte le quatrième de couverture. Le héros retrace son parcours, sans tristesse ni apparence de remords. Après tout, il n’avait pas le choix.

Époque de massacres, qui se perpétue encore aujourd’hui. C’est que les enfants continuent de naître et de manquer de tout, tandis qu’on fournit encore des armes à ceux qui vole de tout, au détriment de tous. Cercle vicieux, cercle immuable…

Ainsi que le déclare le personnage de ce roman illuminant : « Mais Allah n’est pas obligé d’être juste avec toutes les choses qu’il a créées ici-bas. »

Ni Allah, ni Dieu, ni Hommes, ne sont obligés d’être justes. On le saura. Heureusement, certaines histoires tristes ont une fin heureuse… relativement…

Allah

Auteur : Marie Alice

Writing away and reading books. Joy! Écrire à tout vent et lire des romans. Joie!

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