Là où vont nos pères

L’imagination, confinée à l’enfance, trouve son chemin vers le cœur de l’adulte, avec cent images et sans mots.

Une bande dessinée (qui se fait traité de roman graphique désormais) unique que tous les amoureux des livres de ma connaissance ont lu, l’admiration béate illuminant leurs yeux ravis, émus, époustouflés.

L’auteur Shaun Tan, primé au Festival d’Angoulême en 2008 pour Là ou vont nos pères (et récipiendaire d’un oscar en 2011 pour le court-métrage d’animation The Lost Thing) , raconte l’immigration à travers des dessins fabuleux et un univers étonnant, où le regard de l’adulte se penche sur l’imaginaire, ce refuge trop souvent confiner à l’enfance.

Ne cherchez pas les mots dans cette bande dessinée. Aucun n’a été utilisé. La force des images, leurs messages, l’universalité qu’elles portent, transcendent tous les langages, toutes les cultures.

Il y a ce petit hic avec cet album merveilleux: il est rarissime! Victime de sa popularité ou des libraires avides, il ne semble jamais disponible dans mon coin de pays lorsque je souhaite enfin me le procurer. Car oui, c’est un livre essentiel pour une bibliothèque en santé!

P.S.: Je l’ai trouvé ! Quatre ans plus tard, lors d’une promenade comme tant d’autres dans la vitrine de ma librairie indépendante préférée, située sur la rue principale de mon  »village » citadin.

Cette bande dessinée a encore davantage de poids maintenant, alors que les migrants et les réfugiés se multiplient de par le monde, au rythme des armes que l’on vend aux gens qui les chassent. Littéralement.

Publié la première fois en 2006 par Lothian books, on retrouve le titre en français chez Dargaud éditeur.

Auteur : Marie Alice

Writing away and reading books. Joy! Écrire à tout vent et lire des romans. Joie!

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