Card Captor Sakura, c’est pour les filles et les garçons qui aiment les fleurs, les histoires d’amour et de magie, la douceur et le rire.
Card Captor Sakura
De prime abord, surtout en lisant le premier tome, le lecteur-la lectrice (soyons franc sans être sexiste : plus sûrement la lectrice que le lecteur) pourrait rester sur sa faim. Le départ est lent, le dessin encore en rodage, parce qu’on se demande où va cette histoire.
Centrée sur une écolière de 10 ans qui passe plus de temps à se soucier d’un garçon, à cuisiner et à être en retard qu’à utiliser ses tous nouveaux pouvoirs magiques. Pire, ce lecteur-cette lectrice (soyons franc derechef sans être sexiste : plus sûrement la lectrice que le lecteur) pourrait abandonner la lecture.
Surtout s’il-elle lit la terrible, terrible traduction française ( on s’entête à traduire les sâma, san, kun et chan, ces marques de respect ou d’affection qui donnent un caractère unique aux liens entre les personnages de la littérature japonaise, et à convertir l’accent du Sud du Japon en accent marseillais… ouf!).
Pire de Pire: tout cela pourrait vous décourager, lecteurs-lectrices (on persiste et on signe dans la franchise non-sexiste : plus sûrement la lectrice que le lecteur), et vous ne pourriez jamais découvrir cette adorable Sakura !
Mais vous devez tenir bon, car cette brève série de 12 tomes en vaut le coup. Ça fait sourire, ça rend de bonne humeur et ça donne envie de pique-niquer sous d’immenses cerisiers en fleurs.
Un petit trésor, qui ne remportera certes pas le prix de l’oeuvre féministe de l’année, que vous trouverez à la bibliothèque en deux versions: la version originale et la version tirée de la série télévisée. Les deux séries sont excellentes. J’irais même jusqu’à oser affirmer que la version tirée de la série a des avantages sur l’original, entre autre parce qu’on approfondit les personnages.
Attention, ne pas confondre avec la nouvelle série Card Captor Sakura : Clear Card Arc.