La promesse de Juliette, un essai de Mustapha Fahmi

 » L’oeil qui aime n’examine pas, il contemple. »

De telles beautés de phrases, de pensées, parsèment l’essai de l’auteur, professeur de littérature anglaise à l’Université du Québec à Chicoutimi, Mustapha Fahmi.

Ce spécialiste de l’oeuvre de ce cher Shakespeare propose d’explorer le monde, ses beautés, ses habitants, surtout d’explorer la réalité de ces étranges humains et les relations qu’ils.elles tissent avec ce monde au fil des temps, des moments, instants, regards, soupirs, en explorant l’essence des personnages des pièces du grand homme de lettres anglais.

Dans cet essai, Mustapha Fahmi analysephilosophe (impossible de soumettre le talent de cet auteur à un seul mot, une idée) sur l’essence même des amoureux de Vérone au destin tragique, en marchant doucement en compagnie d’autres personnages de Shakespeare, mais aussi en compagnie du regard d’autres dramaturges, artistes, philosophes. Ainsi, on déambule de pensées en considérations philosophiques, en compagnie d’une intelligence remarquable et d’un regard éblouissant, ceux de Fahmi.

En route pour une lecture profonde, qui appelle à la réflexion, à la contemplation. On se surprend à poser le livre, à ressentir le quotidien et ce qui l’habite avec une perspective différente, sinon nouvelle, souvent chamboulée.

La promesse de Juliette, une lecture fabuleuse que j’imposerai, oui oui oui!, à mon enfant dès que l’âge adéquat aura sonné le glas de l’enfance capable de voir les fées dans la poussière en suspension au creux d’un rayon de soleil de septembre, doré, doux.

Bonne lecture, à bientôt !

« Le petit guide de Miss Percy, ou Comment élever un dragon britannique », par Quenby Olson, traduction de Alix Dewez

Boooooooonnnnnnhhhhhhhheeeeeeeeeuuuuuuurrrrrrr de lecture!

Quel roman parfait pour l’humble être humain que je suis, de surcroit subjuguée depuis l’adolescence par l’oeuvre de Jane Austen ET par l’oeuvre de J.R.R. Tolkien ET par tant d’autres merveilles livresques.

Comme on dit dans la jolie province de Québec (où je réside depuis toujours) pour qualifier quelque chose qui nous éblouit à fond la caisse: ben voyons donc!

Du romantasy doudou-réconfort assuré

Avec une volonté de fer. Beaucoup de profondes inspirations. Agrémenté d’un excellent mélange de thé presque pas trop brûlant : je. vais. rester. calme.

N’empêche!!!!!!

Être emportée par un roman, quand on est lectrice devant l’éternel depuis beaucoup, beaucoup, beaucoup d’histoires, semble un délice encore plus rare, précieux, merveilleux.

Bref, difficile de résister à l’envie de jubiler sans fin !

En quatrième de couverture

Miss Mildred Percy hérite d’un dragon.

Mais peut-être allons-nous trop vite en besogne…

Miss Mildred Percy appartient à la catégorie des vieilles filles : elle ne danse pas, a renoncé depuis longtemps à ses rêves et ne mène pas ce que l’on pourrait appeler une vie d’aventure. Du moins le pensait-elle, jusqu’au jour où son grand-oncle a l’audace de lui léguer, entre autres, un oeuf de dragon.

Cet oeuf, comme la plupart des oeufs, a le bon goût d’éclore. Et c’est ainsi que, du jour au lendemain, Miss Mildred Percy passe du statut de tapisserie au rôle inouï d’éleveuse de dragons.

Un dragon ? En Angleterre ? Voilà quelque chose que l’on n’a jamais vu. Pourtant Mildred va devoir jongler entre l’éducation de ce spécimen (qui n’est pas censé exister), la naissance d’une idylle (avec un modeste pasteur) et le début d’une aventure à laquelle jamais elle ne se serait crue destinée.

Mon avis : (bonheur TOTAL !!)

La paranthèse inutile ci-haut se veut un clin d’oeil à l’utilisation récurente des parenthèses par l’autrice. J’ai trouvé l’effet stylistique très efficace, une façon de découvrir les personnages d’un point de vue intrinsèque. Vraiment chouette!

Se développe aussi une romance saine, amusante, qui abonde en petits moments auxquels on peut facilement s’identifier.

Tout simple et parfait pour décrocher avec le sourire, « Le petit guide de Miss Percy, ou Comment élever un dragon britannique » est l’une de mes découvertes préférées (vous l’aurez deviné!) de 2024.

Bonne lecture !