« Kamisama school T.1 » : Trop chouette!

Une collègue de travail a mis ce manga entre mes mains. Littéralement!

« Tu vas aimer je pense ».

Le livre a passé une semaine, peut-être deux, sur le dessus de ma pile de livres-à-lire, celle qui vit sur un coin de la table de chevet.

Puis un bon dimanche matin, j’ai ouvert le premiet tome de Kamisama School.
Un petit matin qui avait mine de rien, à peu près comme celui-ci, gris, venteux et froid, aucune trace de neige ni au sol ni au sommet des collines, alors que dans mon coin du monde, un joli bout de la province de Québec, on a plutôt l’habitude des paysages couverts d’un épais manteau de neige fin décembre début janvier.

Le genre de matin qui appelle les mots et les histoires.

Bref résumé de l’histoire: dans un univers où les humains côtoient les dieux, il existe une école particulière où ces derniers découvrent leurs pouvoirs et apprennent à les maîtriser. Depuis la mort accidentelle de la grand-mère de Nagi, aucun candidat ne s’est présenter pour la remplacer comme kami du temple du village. Takeru, frère jumeau de Nagi, pourrait bien être être accepté à l’école des kami, mais il vit cloîtré depuis le décès de sa grand-mère.
Nagi aimerait bien trouver une solution pour le sauver le temple, jusqu’au jour où elle découvre qu’elle-même pourrait être la solution: elle reçoit une invitation de l’école des kami.

Résultat? Trop chouette !!!

J’ai adoré l’univers que nous propose l’auteur Natsu Hyuuga et l’illustratrice Modomu Akagawara. Oui, les personnages sont un peu prévisibles et les stéréotypes abondent, mais l’ensemble est vraiment hyper sympathique. Et il y a juste assez de mystères et d’humour pour se donner l’envie de poursuivre la lecture des autres tomes.

Une série qui promet et que j’ai bien hâte de dévorer.

Kamisama school T.1 : Kamisama school, Vol. 1, Natsu Hyuuga Modomu Akagawara
Édition KI-OON, sortie en septembre 2023

Merci d’avoir pris le temps de vous arrêter sur ce blog. À bientôt!

Une fille, un gars et un chat

Que des mots écrits par une auteure que l’on ne connait ni d’Ève ni d’Adam, qu’un éditeur décide de publier, qu’une librairie indépendante ou autre entité décide de vendre ces mots devenus roman, ET que ce roman parvienne à nous faire pleurer, à nous faire vivre des émotions au-delà de nous-même, ça me fas-ci-ne.

Voilà bien quatre bonne décennie que je plonge dans les romans et les livres. Des voyages qui m’ont appris, m’ont fait grandir, rire, rêver, surtout.

Moins souvent, désormais, un roman parvient-il à m’entrainer loin des pages elles-mêmes, loin sur la rue en compagnie d’un personnage qui se ballade dans la rue. Et, qui plus est dans le roman qui nous occupe, en compagnie d’un chat singulier.

Par singulier, j’entends un chat à la personnalité bien trempé, attachant au possible et pas un chat fantastique persuadé d’être un astronaute (si vous n’avez pas jamais lu Basile chat de l’espace, rendez-vous à votre bibliothèque pour dénicher l’un des cinq tomes de la série, écrite par Asley Spires et publiée chez Scholastic).
Le chat Simon est l’un des personnages principaux de ce roman qui m’a complètement prise par surprise. Il devient l’ami inséparable de la fille du titre, Vicky, atteinte de fibrose kystique.

Carole Moore, une auteure que je suis tellement heureuse de découvrir enfin, amène doucement les lecteurs entre les fils de l’amitié puissante qui lit un chat maltraité et une adolescente qui rêve d’avoir des cheveux blancs, mais qui sait que tous les rêves ne se réalisent pas. Elle sait aussi l’espoir.
Ses mots sont justes et francs, jamais dans le mélodrame fantoche, et le réalisme palpable qu’elle insuffle à ses personnages nous tient accrocher à l’histoire du début à la fin.

Une fille, un gars et un chat, un roman sur la beauté de vivre, la beauté profonde de l’amitié et la force incroyable de l’espoir.

À lire, à relire, à se procurer à votre librairie indépendante préférée, ou à la bibliothèque.