117 Nord

Pourquoi fermer les yeux, soudain, sur l’objectif de ce blogue. Parce que… je n’ai jamais lu un roman comme celui-là. 117 Nord

Une fois n’est pas coutume, je parle d’une nouveauté tout ce qu’il a de plus neuf.

Pourquoi fermer les yeux, soudain, sur l’objectif de ce blogue. Parce que… je n’ai jamais lu un roman comme celui-là, 117 Nord.

En se laissant porter par les mots de l’auteure Virginie Blanchette-Doucet, on se retrouve en apesanteur, ni là ni ici. Entre les vibrations de la mine, les volontés de la compagnie et les racines anciennes sous la forêt urbaine, il y a des êtres vivants au cœur battant on ne sait quelle chanson, ou chimère.

Les phrases sont courtes et percutantes, la douceur des images coupe le souffle aussi rudement qu’une bourrasque et laisse ébahi, ébouriffé.

Je le répète, je n’ai jamais lu un roman comme celui-là. C’est une découverte sublime qu’il vaut la peine de lire et de relire.

Cette critique pourrait encore s’étirer en éloges dithyrambiques, mais ça vous boufferait du temps; temps que vous pourriez autrement occuper à vous procurer 117 Nord.

Fangirl

C’est un réel plaisir de suivre les personnages au quotidien et surtout, dans leurs et ceterasss… !

Les rites des étudiants états-uniens m’ont toujours fasciné. Il y a le bal de ceci, le bal de cela. La pression sociale d’avoir accompli ceci ou cela avant le fameux collège, que l’on a choisi pour s’éloigner le plus possible de la maison, des gens qu’on connaît.

Le nombre de films, de romans, de séries télé sur les années de collège de la jeunesse américaine est étourdissant.

Bonheur, Fangirl est une histoire de collège qui s’éloigne des clichés. Oui que oh oui, oui, oui, c’est possible !

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Une année en Provence

Note pour les gourmands : ce ne sera pas la dernière description bouffe de ce délicieux roman!

Ça sent bon.

Ça bon le thym, le civet de lapin, le tabac des gauloises dans l’air de l’arrière-pays. Au-dessus des landes et des vignes règne tantôt un soleil cuisant, tantôt un mistral implacable.

C’est la Provence où vit l’écrivain Peter Mayle dans les années 1990. Pendant un an, il fait la chronique de cette région du Lubéron où il a acheté une maison, sise entre deux villages médiévaux, avec un vignoble de deux hectares en prime à flanc de coteaux.

Son regard sur les gens de ce coin rural de la Provence fait sourire tout du long. L’affection qu’il porte à ses nouveaux voisins, et à leur incroyable talent pour la cuisine, est contagieuse. On s’installe dans le Lubéron, chéri?

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