Rosa Candida

Rosa1Arnljótur part.

Il quitte la glace et le feu, son père et ses questions culinaires, le souvenir d’un ventre blanc, d’une pleine lune bleu à travers les carreaux de la serre. C’est loin de l’Islande qu’il se rend, avec en poche un boulot dans un monastère italien et quelques boutures de sa rose fétiche, Rosa Candida.

On a beaucoup parlé de ce livre. Jamais en mal, à ma connaissance du moins. Pour cette simple raison, la popularité du roman, j’ai boudé trop longtemps l’immense plaisir, la grande beauté de cette histoire et, par le fait même, l’incontestable talent de son auteure (et de la traductrice!).

Aussi, sans autre préambule: attendez le silence d’un dimanche après-midi, si un tel luxe est à votre portée, et laissez-vous glisser, lentement, de sourires en soupirs, dans ce roman exceptionnel.