Un roman bref, qui va droit au cœur, et qui ne parle pas du tout de romans d’amour.
Un vieil homme s’enfonce dans la jungle, à la chasse d’un grand félin responsable de la mort d’un homme blanc; mort dont les Shuars, la population indigène de ce coin de l’Amazonie, sont injustement accusés.
La jungle, la chaleur, un homme usé d’années en quête d’une fin. La fin de la barbarie des hommes? Il n’y aura jamais de fin à cela. Mais il existe des baumes, des réconforts et des beautés pour y résister, voir s’en prémunir. Et si c’est ce baume à l’âme que trouve le vieil homme dans les romans d’amour qu’il affectionne, c’est dans la poésie, la chaleur, la simplicité des mots de l’auteur Luis Sepulveda, que j’ai trouvé la douceur et la beauté de la mélancolie.
p.s.: Pour les ceux-ci qui veulent convaincre les ceux-là que lire est un plaisir, un bonheur, un baume, c’est le roman à recommander…