Dix ans que la BD de Stéphane Dompierre et Pascal Girard a trouvé un coin sur les tablettes des librairies. Un long moment depuis que j’ai écrit ce bout d’article à propos de ce charmant personnage d’écrivain aux prises avec la vie… d’écrivain.
Les critiques ont été dithyrambiques, autant pour le premier que le second tome. Ajouter mon grain de sel à cette pléthore de compliments m’apparait un brin futile, mais je vais tout de même sévir : j’adore cette B.D., pour la simplicité très efficace du dessin de Pascal Girard autant que pour l’humour comme toujours savoureux de Stéphane Dompierre.
Jeunauteurs, tomes 1 et 2, publiés respectivement par Québec-Amérique en 2008 et 2010, c’est un cadeau à se faire et à offrir à ceux qu’on aime. Inutile de dire que ces BD n’ont pas pris ne serait-ce qu’une ridule.
Longtemps cette BD petit format est restée sur la table à café, où les copains-copines l’ont feuilleté, toujours avec le sourire en coin, en attendant la prochaine bière ou parce que la conversation a pris une tangente moins intéressante.
Désormais installée dans la bibliothèque, loin des mains curieuses de ma petite amoureuse des livres (chiffonnée les pages, c’est son dada du moment), je reviens à Jeunauteur quand j’ai besoin de me sortir la bonne humeur d’une de ses cachettes préférées, six pieds sous l’actualité du jour ou terrassée par une énième lettre de refus.
À lire et relire, impossible de se lasser !