Fableheaven: Le sanctuaire secret

Et cependant, j’ai a-do-ré le roman et je vais fouiller la bibliothèque de ma petite ville (en ce moment en train de déménager, argh!) pour retrouver les quatre autres tomes.

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Les romans sont patients.
Une bonne chose aussi, car j’ai hésité longtemps avant de finalement lire le premier de la série Fableheaven de l’auteur Brandon Mull, un autre membre de la plus très sélecte mais toujours aussi populaire New-York Time best-selling list.

Le problème avec « Le sanctuaire secret »: c’est la première partie d’une série, plutôt qu’un roman à proprement parlé.
Ce qui signifie que l’on rencontre pendant 193 pages les personnages principaux et un sixième du sanctuaire secret qu’ils découvrent de façon souvent simpliste, convenu, et pour des raisons… eh bien, que j’ai trouvé un peu idiotes.

Et cependant, j’ai a-do-ré le roman et je vais fouiller la bibliothèque de ma petite ville (en ce moment en train de déménager, argh!) pour retrouver les quatre autres tomes.

Le monde crée par Brandon Mull est fascinant, et heureusement, car c’est uniquement pour les secrets promis par ce monde caché que j’ai continué à lire.
L’inépuisable monde caché des fées et des créatures fantastiques issus du folklore et des légendes.
Heureusement, ce roman parle des protecteurs de ces cératures, et des alliances qu’ils forment entre eux afin de se préserver de l’extinction… et des vilaines créatures maléfiques qui rêvent d’anéantir le monde (honnêtement, les méchants de ces romans n’ont qu’à venir faire un tour dans notre réalité; je les imagine, rassemblé dans un repère de luxe au sommet des tours de Dubaï, crevé de rire en lisant les tweets des politiciens ou les unes des journaux ou en regardant les dévastations provoqués par les changements climatiques…).

Publié en 2009 en version française aux éditions ADA, Fableheaven est toujours disponible pour la commande chez votre librairie indépendante préférée, ou sur le magnifique site leslibraires.ca.
Pour la version originale, j’ai trouvé un site qui présente les meilleures librairies indépendantes anglophones au Canada.

Brightly Burning

Avec Brightly Burning, on est certain de retrouver (ou de renouer) avec le simple plaisir de lire une histoire bien ficelée, qui s’amuse avec les canons du genre gothique, dans laquelle on retrouve de l’humour bien dosé.

Être libraire est le plus beau métier mal payé du monde.

Toutes ces histoires qu’on attend depuis des mois pour finalement être déçu, toutes ces histoires qu’on découvre malgré nos préjugés.

Il y a encore quelques années, si Brightly Burning était passé entre mes mains de libraire, je l’aurais mis de côté avec un soupir snob. Encore une autre ré-écriture d’un classique de la littérature, oh là là…

Et je n’aurais jamais eu le plaisir de lire ce roman de science-fiction super chouette, divertissant à souhait et bien pensé !

Avec Brightly Burning, on est certain de retrouver (ou de renouer) avec le simple plaisir de lire une histoire bien ficelée, qui s’amuse avec les canons du genre gothique, dans laquelle on retrouve de l’humour bien dosé.

Jane Eyre dans l’espace

L’idée ne m’a pas convaincue. C’est l’auteure qui m’a convaincue.

Alexa Donne est une auteure Américaine et Brightly Burning est son premier roman.

J’ai découvert l’auteure au cours de l’une de ces recherches qui commence par une simple idée de sujet d’article de blog pour le boulot et se termine des heures plus tard par des dizaines d’épingles accumulées sur un nouveau tableau Pinterest.

Son channel m’a vraiment impressionné, surtout parce qu’elle fait ses recherches et dit la vérité sans complaisance. Rafraîchissant, amusant, instructif, j’achète!

Quelques jours plus tard, j’achetais son roman, autant pour l’encourager (!!!) que par curiosité.

Ce n’est qu’à la page 33 que j’ai finalement lâcher prise sur l’aspect ré-écriture d’un classique et que je me suis laissée emporter en orbite autour de la Terre, prisonnière d’une ère de glace provoquée par l’éruption d’un méga-volcan. Rien de moins, les copains.

À l’aube de ses 18 ans, Stella cherche un boulot de gouvernante, désespérée à l’idée de rester coincée sur le Stalwart pour le reste de ses jours à réparer des engins sur le point de rendre l’âme.

Le très riche vaisseau Rochester, sur lequel court les rumeurs les plus inquiétantes, lui offre le poste de ses rêves et la voilà en route pour l’orbite de la Lune et de nouvelles aventures.

L’histoire est bien menée, comme je le disais. On tourne les pages aussi vite que possible au fur et à mesure qu’on jette la lumière sur les zones d’ombre du Rochester.

Comme je le disais, un très bon et très simple plaisir de lecture à s’offrir.

Miss Pissenlit

Quand Manouane travaille sur son encyclopédie du pissenlit, plus rien n’existe. Sa colère, sa honte, sa solitude s’envolent comme des aigrettes soufflées par le vent d’été.

C’est au cours d’une énième promenade-avec-poussette sous le ciel maussade de la grosse ville que je rêve éveillée de quitter que l’ai vu: un petit pissenlit blottit contre un mur de brique.

Recroquevillé, la fleur mal-aimée de trop jardiniers attendait un rayon de soleil propice, l’air un brin solitaire. J’ai songé du coup au chouette personnage principal de Miss Pissenlit, un roman que je me promettais de relire depuis un moment. On y retrouve, en autre chose, une liste fort exhaustive de tout ce qu’il est possible de faire avec le pissenlit !

Au-delà de cela, il y a l’héroïne attachante qui se passionne pour cette plante.

Quand Manouane travaille sur son encyclopédie du pissenlit, plus rien n’existe. Sa colère, sa honte, sa solitude s’envolent comme des aigrettes.
Dès les premières pages, on tombe sous le charme de l’adolescente unique. Une adolescente qui décide de se venger des brimades quotidiennes à grands coups de graffiti. Une adolescente qui décide de croire en l’amitié et peut-être même, de se laisser aller à tomber amoureuse…

Andrée Poulin, auteure de plusieurs romans et d’albums destinés à un public jeunesse, signe ici un roman brillant, riche, qui parvient à ne jamais verser dans le cliché sans pour autant sortir des sentiers battus. Un exploit rendu possible grâce à son superbe talent de conteuse.

Des lecteurs de 10 ans et plus passeront un excellent moment dans l’univers de Manouane. Publié en 2010 par les Éditions Québec-Amérique, Miss Pissenlit est disponible sur commande en librairie et en tout temps à votre bibliothèque de quartier. Si ce n’est pas le cas, demandez aux bibliothécaires d’en faire l’acquisition, ce roman manque à leur collection !

Bonne lecture !