« Nos cris », par Kern Carter

Sans le très intriguant compte-rendu d’une collègue libraire qui lit de tous les genres littéraires destinés aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes, ce merveilleux serait resté sur la tablette.

La couverture attire la curiosité, sans plus. L’histoire proposée a quelque chose de déjà lu. J’avais haussé les épaules, dubitatives.

« Mais la force de l’amitié entre les personnages est incroyable », insistait la collègue libraire.

Advienne que pourra, j’ai décidé de plonger dans le roman « Nos cris », écrit par Kern Carter et traduit par Benoit Laflamme pour les éditions Boréal. Et c’était une excellente décision!

Deux meilleures amies, Candace et Ever, avec l’aide du frère d’Ever, Jericho, fondent un groupe de soutien pour s’aider à traverser les épreuves, les coups de vie dévastateurs comme les moments de vie grandioses.
Oui, ces ados vivent dans des décors de rêve, ils ont accès à tout ce qu’ils désirent, et Chef ou Nanny se chargent de préparer leur repas.

Mais.

Accompagner ces personnages à travers les épreuves qu’ils traversent, c’est comme éprouver,
ou peut-être comprendre à nouveau
ce qu’on ressent quand on est adolescents,
quand les moments difficiles, intolérables, insurmontables s’accumulent, ou refusent de disparaitre,
quand on arrive au point de bascule vers le monde parfois honni des adultes.

C’est aussi partager les premiers émois, ceux qui bouleversent le corps comme le coeur. L’âme un peu aussi.

Un excellent roman qui laisse de côté les tabous et va droit au coeur, pour un lectorat de 14 ans et plus prêt à vivre des émotions fortes, et prêt à être incapable de refermer le livre avant la fin!

Bonne lecture!!

« The Vanderbeekers of 141st Street »

Tout fonctionne à merveille dans ce roman et, sans presque s’en apercevoir, lecteu.tric.s, nous voilà embarquer dans une histoire hyper attachante, intrigante, émouvante.

Lorsqu’on est libraire, un nouveau livre dont on a absolument besoin en suit un autre, (et de près!) chaque semaine.

S’empilent, s’empilent et s’empilent les piles de livres à lire, au point où, parfois, voir souvent, les nouveautés qui nous semblaient d’hier s’avèrent avoir pris quelques mois, sinon quelques années.

Ainsi, finalement, j’ai mis le nez dans les pages du premier roman de l’autrice Karina Yan Glaser, « The Vanderbeekers of 141st Street« .

L’incroyable charme des personnages, la simplicité des mots, la précision des brèves descriptions, entre autre de la maison des Vanderbeekers, un personnage en soi, tout fonctionne à merveille et, sans presque s’en apercevoir, nous voilà embarquer dans une histoire hyper attachante, intrigante, émouvante.

Chaque membre de la famille Vanderbeekers possède ce petit je-ne-sais-quoi de magnifique, d’unique, d’original. L’histoire se déroule à travers le point de vue de chacun des enfants, parfois à travers celui des adultes qui les entoure.

C’est tout simplement irrésistible, et si on doit refermer le roman après un chapitre parce qu’il y a le boulot qui attend, les tâches qui s’accumulent, on le fait avec un profond soupir de regret!

Très, très hâte de plonger dans les six autres aventures de la famille Vanderbeekers.

Bonne lecture, merci d’avoir pris le temps de lire. À bientôt!

Henri & Cie T.1: Opération Béatrice

Ce roman est un véritable plaisir à lire, et je soupçonne à relire.

Si on ne s’attache pas de suite à Henri (je vous rassure, on change d’avis plutôt vite), on tombe sous le charme de ses amis et de son univers.

Un roman bref, qui se lit d’un trait, étrangement captivant pour ce qui reste une simple histoire d’amour.
Mais bon, l’amour, ce n’est pas si simple que ça au fond. Tout comme l’amitié, surtout quand nos douze ans se pointent…

Ce qui est impressionnant avec ce bouquin est le talent indéniable de l’auteur. Patrick Isabelle a un talent de conteur certain, mais surtout une concision, une simplicité qui percute. Nul doute qu’il y a un travail acharné derrière chaque mot. Et si, au contraire, ses mots coulent de source… j’ai besoin du nom de sa source !!!

Les aventures d’Henri s’adresse à un public entre 9 et 13 ans et s’offrira très bien aux lecteurs qui éprouvent des difficultés de lecture. La mise en page est claire, en plus d’être très bien pensée, en accentuant aux bons endroits les émotions fortes comme les moments forts.

J’avoue que j’ai dû jaser un long moment avec mon solde de carte de crédit afin de résister à la tentation brûlante d’acheter sur le champ les quatre autre tomes de la série.

Ce que je ferai dès le mois prochain!